Anik
Il y a 47 ans, …. 40 ans lorsqu’on s’inscrivait aux Régates, c’était pour longtemps, c’était très intense pour certains dans le cœur, c’était pour toujours.
« Une deuxième famille » prenante, heureuse, exigeante, joyeuse… aucune difficulté n’était insurmontable grâce à une valeur sûre : « L’esprit d’équipe »
Dès son enfance Anik a été mise en mouvement. Inscrite très jeune par ses parents, elle a tout de suite aimé la pratique de la Gym. Nous avons vu très vite combien elle s’appliquait, elle faisait le geste juste.
L’adolescence n’a fait que confirmer ses qualités de gymnaste, puis de danseuse et déjà nous laissait entrevoir les prémices d’une éducatrice dans l’âme.
Elle avait beaucoup de plaisir à danser, mais il y avait quelque chose d’inné, de la grâce, de l’élégance dans ses mouvements. Je ne cache pas le plaisir que j’avais de la regarder danser.
Elle aimait enseigner, aider, donner, entraîner pour la participation de ses équipes en championnats.
La passion était grande. Alors, le choix fut simple pour son futur métier.
Ses études ont espacé son bénévolat au Club, sans jamais l’abandonner.
Bien sûr, elle a réussi.
Nommée dans le Nord, … à Lille, ce fut une dure séparation, un moment de sa vie particulièrement difficile. Beaucoup de courriers, d’échanges.
Sa photo était dans mon bureau et lorsqu’elle venait à Marseille pour les vacances, elle passait nous voir et me disait …. Vous ne m’oubliez pas ! … Comme si …
Puis le retour sur Marseille, le retour aux Régates, la chance, la danse, les spectacles.
Cela aurait été du gaspillage de ne pas utiliser ses compétences professionnelles et ses qualités humaines. Alors …
Je l’ai entraînée dans un engagement au sein de la FSCF.
Elle a assumé une collaboration dans l’équipe fédérale à mon grand plaisir.
Elle a accepté durant quelques années des responsabilités de formation d’animatrices gym adultes à travers la France.
J’ai toujours été fière de l’avoir près de moi durant ces années de responsabilité.
J’ai été fière d’elle, tout simplement aussi fière qu’elle l’était de ses filles et ce n’est pas peu dire, de son homme, ce n’est rien de le dire.
Anik, merci d’avoir été là.
Fais-nous encore une pirouette, un saut, un tour que l’on n’oubliera jamais.
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